Ce disque s'adresse à un public averti, majeur et vacciné. Rassemblez bien vos neurones car ils vont en prendre un coup et c'est pas certain qu'après ce traitement radical "Audiocum", il en reste beaucoup. L'idéal serait peut-être deux ou trois cagoules et un casque intégrale. Un caisson étanche en supplément peut s'avérer plus prudent. Comme l'annonce le titre, il va y avoir démolition et il vous faudra tenir moins de vingt minutes. Merci à l'auteur de cette pièce harsh noise d'avoir fait preuve d'indulgence envers nous. Et oui, vous allez recevoir une déferlante de bruits blancs et autres saturations, dans un registre expérimental minimaliste. Le premier titre répond parfaitement à son intitulé, même si l'on perçoit mal le progrès. "Ambient sucks" est ce que l'on peut appeler une ballade, ou encore une accalmie au coeur de la tourmente, mais rassurez-vous ça repart de plus belle avec des compositions courtes et déconstruites, dénuées de rythmiques proprement dites. Des groupes tels que Controlled Bleeding ou encore Whitehouse seraient fières de voir leur petit rejeton s'en donner à coeur joie. Aisni donc tu ne tueras point. Si envie de meurtre tu as, Audiocum tu prendras. A bon entendeur, salut !